Présentation

Groupe d’Histoire économique (GrHEco)

Créé en 2014, le groupe d’histoire économique du CRH cherche à fédérer diverses approches de chercheurs qui travaillent sur des questions relevant de l’histoire économique et de susciter une dynamique de réflexion sur des axes communs possibles. D’emblée, il a été souhaité que l’appartenance à ce groupe ne soit pas exclusive mais qu’au contraire, des coopérations soient possibles avec d’autres groupes.

Le projet scientifique du GrHéco s’articule autour de trois axes principaux, susceptibles d’intéresser les historiens travaillant sur des secteurs variés et des périodes allant de l’Antiquité à nos jours, mais aussi les sociologues de l’économie et les chercheurs en économie politique. Il s’articule autour de trois axes :

Les acteurs. Le rôle de l’État, des entreprises, des corps intermédiaires, comme des individus sera étudié à partir des stratégies, des modes de gestion et de relations, du fondement culturel de leur action.

• Les marchés. En étudiant leur organisation, la nature, la qualité et les usages de leurs produits matériels et virtuels, il s’agit de s’interroger sur l’efficacité des marchés dans l’allocation des ressources.

• Les outils et les pratiques. On étudiera les formes de régulation, les pratiques plus ou moins concurrentielles, les dispositifs de coercition et de négociation, les processus de dématérialisation dans un contexte de mondialisation.

Les axes envisagent les différentes échelles des marchés et des acteurs de l’économie, la circulation des biens, des services et des hommes du local jusqu’à l’international : Influence de modèles ou de références étrangères, importation et exportation de normes et d’innovations
Le projet scientifique tel qu’il a été envisagé dans un premier temps s’articule autour de trois axes principaux, susceptibles d’intéresser, par une approche transpériode, les historiens travaillant sur des secteurs variés et selon des approches différentes, mais aussi les sociologues de l’économie et les chercheurs en économie politique :

• Les acteurs publics et privés. En se centrant sur l’État, les entreprises, les corps intermédiaires, mais aussi sur les individus, ce premier axe entend mettre en avant la place des différents acteurs dans un secteur, leurs stratégies, leurs modes de gestion, leurs relations, mais aussi le fondement culturel et/ou idéologique de leur action. À partir de là peuvent émerger des modèles de collaboration public/privé parfois déterminants.

• Les marchés et les usages. Depuis plusieurs décennies déjà, les marchés font l’objet d’un regain d’intérêt en histoire économique. En s’interrogeant sur leurs spécificités, leurs organisations, sur la nature et la qualité de leurs produits matériels et virtuels, sur les usages de ces produits et sur leurs effets, il s’agit finalement de s’interroger sur l’efficacité des marchés dans l’allocation des ressources.

• Les outils et les pratiques. Cet aspect technique est encore souvent négligé dans les recherches actuelles. Or il revêt un intérêt certain dans la mesure où les outils façonnent les pratiques, forgent un « habitus » spécifique et influencent les cultures d’un milieu. On évoquera par exemple les formes de régulation, la lutte contre les pratiques plus ou moins concurrentielles, les dispositifs de coercition et de négociation, les processus de dématérialisation en cours et leurs effets, dans un contexte de globalisation.

L’état de l’histoire économique en France fait apparaître une approche parfois trop franco-centrée. D’emblée, les axes retenus prendront en compte les différentes échelles des marchés et des acteurs de l’économie, la circulation des biens, des services et des hommes depuis l’échelon local jusqu’à l’international en passant par l’européen. L’influence de modèles ou de références étrangères, l’importation de normes, d’innovations par exemple, permettent ainsi de relativiser éventuellement la spécificité du modèle français.

 

Laisser un commentaire